Aller au contenu

Page:Les Veillées des maisons de prostitution et des prostituées.djvu/45

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 41 —

si fine, qu’une fois adaptée à l’instrument, elle semble en faire partie, car à travers cette pélicule filet, prépuce et jusqu’à l’incarnat de la tête, rien ne disparaît, tout reste, et comme je viens de vous le dire, c’est à peine si l’on s’apperçoit de ce supplément.

Ce n’est qu’à l’instant du spasme amoureux, du délice, au moment où sentant le plaisir circuler dans toutes ses veines et que son foutre va s’élancer, que la femme sent qu’il y a entre sa semence et celle de l’homme un objet qui s’interpose et les empêche de se mêler. Elle ne reçoit pas au fond du vagin le liquide brûlant qui la fait tomber en syncope, mais les embrassements, les étreintes sont les mêmes ; les soupirs n’en sont pas moins fréquents, et les titillations du plaisir moins vives, et après les plus copieuses décharges, con et vit se séparent n’emportant que l’idée du bonheur qu’ils ont goûté, sans qu’il vienne s’y mêler cette tristesse qui jette souvent dans l’âme la crainte de la maternité ou de la vérole.