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Page:Les Veillées des maisons de prostitution et des prostituées.djvu/52

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temps en temps une carotte par le trou de lavier (terme militaire), et qui surtout dans les ébats amoureux se laissent injecter le foutre dans le fond du vagin au lieu de désarçonner le cavalier et de retirer l’oiseau de la cage au moment où la semence va s’élancer comme font les chipies. Le militaire aime à avoir naturellement ses franches coudées et ne connaît pas de demi jouissances, aussi la cuisinière, qui craint de se voir engrossée et refuse de recevoir la décharge est-elle rarement sans être abandonnée par son amant après un court laps de temps. Au lieu qu’on a vu des militaires conserver toujours la même particulière pendant tout le séjour dans une garnison et cela sans le moindre désir d’en changer, ni la moindre velléité d’infidélité, parce qu’ils savaient que leur objet aimerait mieux dans l’action sucer jusqu’à la moindre parcelle de leur foutre que d’en laisser tomber une goutte par terre.

Nul doute que la putain que nous avons sous