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Page:Les Veillées des maisons de prostitution et des prostituées.djvu/57

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stances, qu’arrive-t-il, c’est qu’autant il y aura en plus de fausse pudeur chez la belle jusqu’à ce jour, autant il y a moins de retenue chez elle, quand vient le moment de la défaite et sous prétexte de rendre son amant plus heureux, mais bien plutôt pour obéir à sa propre lascivité, elle se débarrasse de tout vêtement robe, jupe, corset tout tombe, tout disparaît, il ne reste plus que le vêtement obligé que par raffinement de renommée pudique, elle conserve et peut-être aussi parce qu’en se démettant de ce dernier voile de ses charmes, quelques imperfections de nature pourraient frapper les yeux de son amant au lieu que dans l’attitude qu’elle a conservée, il ne voit que cent appas qui lui font tourner la tête ; ici ce sont deux jolis tétons blancs et fermes dont le bouton vermeil appelle le baiser ; en relevant la chemise ce sont des fesses à faire renaître à la vie un mort, des cuisses charmantes et une petite motte, grasse, rebondie, et ombragée