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toute son attention elle la met à masquer les mouvements de son fouteur ; car si dans la salle on s’apercevait de la moindre chose, si le parterre naturellement plaisant se doutait le moins du monde de ce qui se passe au-dessus de lui, ce serait des cris, des trépignements, oh ! elle en mourrait de honte.

Nous devons supplier, mesdemoiselles, que l’ouvreuse que nous voyons ici a du être diablement distraite pour commettre l’inconcevable bévue dont nos deux intéressants fouteurs ont failli d’être victimes. Car dans presque tous nos théâtres les ouvreuses sont bien dressées à cela, c’est même un des revenants bons de leurs métiers. Si l’on en croit l’article sur l’ouvreuse de loges inséré au tome 4, du livre des Cent et un, que j’ai attrapé dernièrement sur la table de nuit de madame et que j’ai lu, pourvu dit l’auteur de l’article qu’on se montre généreux envers elle on n’a rien à craindre de son indiscrétion, on peut faire tout ce qui plait dans la loge