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Page:Les Veillées des maisons de prostitution et des prostituées.djvu/74

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sur lui. Il s’aperçut de mon embarras, voulut en profiter pour me donner cette première leçon dont je comprenais assez l’objet, car en disant ce terrible jettez-vous sur l’histoire, mon audacieux Appelle y joignait le geste. Que vous dirai-je, en véritable sotte et en fille qui ne connaît pas encore le prix des choses, je m’échappai de ses bras malgré les efforts qu’il faisait pour m’y retenir, je me dérobai à la leçon à la morale et surtout à l’énormité du modèle, dont je n’ai jamais vu par la suite de copie fidèle quelques perquisitions que j’aie faites pour m’en procurer.

Que ceci vous serve de leçon, mesdemoiselles, ajouta Nanette, en terminant et ne laissez pas échapper les occasions ; on les regrette toujours, rappellez-vous du proverbe trivial, mais vrai : qui refuse, muse.

Après cette conclusion, ces demoiselles se séparèrent et se retirèrent chacune dans leurs chambres respectives, et il est plus que proba-