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Page:Les Veillées du couvent, ou le Noviciat d’amour, 5793 (1793).djvu/12

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Bernard, suppléât aux charmes si puissans de la réalité.

Plus sage aujourd’hui, je ne m’aveugle pas sur tes défauts ; je sais que tu ne vaux rien ; la foiblesse qu’un père a pour son enfant, bien qu’il soit laid, t’a seule conservé l’existence, et plaise à Dieu que tous les auteurs puissent se rendre autant de justice. Tout se lit pourtant, jusqu’aux feuilles du cousin Jacques ; j’en excepte pourtant les Odes sacrées de l’abbé Pichenot ; et je ne désespère pas de te voir couru des jeunes filles et des jeunes écoliers de toute la France, pour peu que l’adroit libraire qui t’achetera, s’il en existe un qui le fasse, t’embellisse de dix à douze estampes analogues au Meursius français et gravées par les Cochin, les Marillier, les Desrais, les Eisen, les Saint.-Aubin, les Que-