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Page:Les Veillées du couvent, ou le Noviciat d’amour, 5793 (1793).djvu/16

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tour d’elle, honorent sa naissance par des chants et des jeux, et la toisent ou plutôt la dévorent d’un œil aussi avide que le vieux Mondor devant qui l’habile appareilleuse fait l’inventaire et le panégyrique des formes et des talens d’une Laïs encore intacte.

Dieux ! quel triomphe, ô mon livre ! quelle gloire t’est réservée ! quel heureux événement me tranquillise sur ton avenir ! Didot t’accueille ; Fournier fond déjà les caractères qui doivent te transmettre à la postérité et faire de toi l’idole et l’amour des Bibliomanes ! Moreau le jeune taille son crayon. O bonheur que je n’espérois pas ! Le Vélin et l’Annonay s’applanissent sous le cylindre et tu vas sortir d’une des plus belles presses de l’Univers et avec tout le faste nécessaire couvrir les sottises et la barbarie du stile.