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LES ANCIENS COUVENTS DE LYON

Il est facile de remarquer, dans cette énumération, que les déclarations de certaines religieuses proviennent surtout des inquiétudes de l’avenir, et non d’un manque d’esprit religieux. En effet, l’horizon politique est bien noir, et il s’assombrit chaque jour ; le 14 septembre 1792, Rivaud, officier municipal, procède à un long et fastidieux inventaire ; c’est le commencement de la fin. Bientôt les religieuses sont expulsées, et le prieuré est vendu comme bien national. Rien, si ce n’est un nom de rue, ne rappelle ce passé religieux.

SOURCES :

Almanachs de Lyon, 1745 et 1755.

Un manuscrit portant le n° 1488, à la bibliothèque de la ville.

Fonds de Saint-Benoît, aux archives municipales.