vingtaine d’années que, par les efforts du P. Dominique de Saint-Joseph, les Carmes-Déchaussés étaient rentrés en France, quand leur ancien couvent de Lyon les reçut à nouveau. En 1870, ils furent une seconde fois chassés, et le couvent, au milieu du désarroi général, devint une caserne de garibaldiens, qui ne négligèrent rien pour y faire le plus de dégâts possibles. Après la Commune, les religieux rentrèrent dans leur couvent, mais l’expulsion les en fit sortir de nouveau, et aujourd’hui l’ancien couvent des Carmes-Déchaussés est une école d’enseignement secondaire.
SOURCES :
Le P. Hélyot et l’abbé Maillaguet : Dictionnaire historique des ordres religieux et Miroir des ordres religieux.
Grisard : Notre-Dame de Compassion.
Archives du Rhône, tome IX, page 13 et suiv.
Archives départementales, pas riches.
Brouchoud : Histoire du couvent des Grands-Carmes de Lyon, quatre articles dans la Revue du Lyonnais, 5e série, vie volume, année 1888. Documents puisés aux archives de l’ordre des Grands-Carmes, conservées à Rome au couvent de Sainte Marie-Transpontine.
Léon Boitel : Les Pénitents de la Miséricorde.