vraiment royal, le plus beau de Lyon sans contredit, qui indique avec quelle magnificence le monastère était construit ; des moulinages, une fabrique de pâtes, occupent de grandes salles qui sont évidemment des restes du couvent ; arrêtez-vous aussi devant le n° 20, la porte d’allée est une des anciennes portes de la chapelle ; enfin, malgré les constructions récentes, malgré même le groupe scolaire élevé sur la place Morel, le cloître est encore apparent en certaines parties, et si vous voulez monter à un étage quelconque d’une des maisons de la rue Tolozan, côté du nord, vous pourrez vous rendre compte de l’ensemble du monastère aujourd’hui disparu des religieuses Carmélites.
SOURCES :
La Gallia christiana, Severt, Bullioud, S. Aubin, Lamure, Ménestrier, les Almanachs de Lyon ne disent que peu de chose.
Clapasson, bonne description de l’Église.
Montfalcon, erreurs grossières.
Grisard : Étude très riche de documents sur le Couvent de Notre-Dame-de-Compassion.
Grisard : Archives du Rhône, tome IX, page 10.