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COMMANDERIE DE SAINT-GEORGES

Il ne se présenta personne pour faire la première mise à prix, ce n’est qu’à une seconde enchère que M. Layat, propriétaire, demeurant au coin de la rue de la Plume et de la rue Grenette, 69, s’en rendit acquéreur au prix de 58.100 fr. La Commanderie continua à être habitée par des locataires particuliers jusqu’en 1860, année où elle fut démolie pour faire la place qui porte son nom. Ce nom, une petite maison sur le quai, au nord de l’église, et que l’on croit être la maison presbytérale, deux beaux portraits que l’on voyait autrefois chez M. le curé de Saint-Georges, l’un du commandeur de Latour-Maubourg, l’autre de Claude Aubery de Vaton, Grand-Bailli de Lyon (1728), et chef d’escadre des armées navales, voilà tout ce qui reste de ce brillant passé, de ces chevaliers nobles et valeureux, qui savaient allier si bien la douceur et la force, la croix et l’épée.

L’ancienne église, sans caractère architectural, qu’avait fait élever Humbert de Beauvoir, est aujourd’hui remplacée par une jolie église gothique, dont M. Bossan a été l’architecte, et dont l’ancien curé, M. l’abbé Servant, qui a passé sa vie sacerdotale à Saint-Georges, est considéré comme l’insigne bienfaiteur.

SOURCES :

Le P. Hélyot.

Le P. Ménestrier.

Le P. Colonia.

Les Almanachs de Lyon.

Lyon ancien et moderne, II, par Collombet.

Archives municipales.

Montfalcon : Lyon monumental, V, église de Saint-Georges.