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Page:Les anciens couvents de Lyon.pdf/580

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LES URSULINES

grand air, l’hôtel Villeroy était peu propre à sa nouvelle destination ; il était du reste dominé par les maisons voisines, ce qui est une véritable servitude ; on résolut de trouver un local plus propice. L’hôtel Villeroy, l’ancien couvent des Ursulines de la rue de la Charité, est aujourd’hui occupé par l’école de commerce.

Le 1er décembre 1825, les Ursulines achetèrent la propriété où elles sont installées maintenant, au petit Sainte-Foy, un peu plus loin que le fort Saint-Irénée. Cette propriété était l’ancienne maison de campagne des religieux Trinitaires, qui, en 1791, avait été acquise comme bien national par Joseph Coenny, et qui était passée aux mains de sa fille, Mme Gelly. Les bâtiments des Trinitaires étaient en mauvais état et insuffisants ; les Ursulines firent bâtir à nouveau, et dès lors leur maison n’a cessé de prospérer. Aller plus loin sortirait de notre cadre. Disons seulement que les Ursulines font des élèves instruites et chrétiennes et concluons avec M. Cl. Tisseur, dans son intéressante étude sur le couvent de la Vieille-Monnaie, auquel nous avons avec reconnaissance beaucoup emprunté, que, sans chercher à prévoir ce que deviendront les systèmes d’éducation dans un lointain avenir, il est certain que les institutions comme celles des Ursulines ont leur place utile dans les sociétés modernes.

SOURCES :

Vie des Saints de Godescard, Angèle de Brescia.

Le P. Hélyot.

Les Almanachs de Lyon.

Archives municipales : Fonds des Lazaristes.

J. Spon : Curiosités de la ville de Lyon.

Cl. Tisseur : Les Ursulines de la Vieille-Monnaie.

Paul Saint-Olive : Vieux souvenirs.

Revue du Lyonnais : Juin 1844.

Bullaire, tome XII, page 445, longue Bulle de Paul V pour l’érection des monastères de Saint-Bonnet, Saint-Chamond, Montbrison, Roanne et Bourg.