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LES ANCIENS COUVENTS DE LYON

la première. Le palais archiépiscopal, quoique contigu à l’église cathédrale, dépendait de cette paroisse.

L’église de Saint-Vincent, in burgo, fut détruite en 1562. Rebâtie par le chapitre de Saint-Paul.

L’église de Saint-Michel, vers la place qui porte encore aujourd’hui son nom, fut d’abord la chapelle d’un monastère de religieuses fondé par Caretène, mère de Gondebaud, roi de Bourgogne ; fut consacrée par saint Avit, de Vienne, et rebâtie en 1109. Elle devint paroissiale lorsque le monastère fut supprimé par suite d’une décision du quatrième concile de Latran. Nous avons vu, en parlant des Lazaristes, ce qu’elle devint par la suite.

La chapelle de Notre-Dame-de-Bon-Rencontre était dans le voisinage des Grands Cordeliers. On y faisait le catéchisme aux enfants qui se préparaient à la première communion.

La chapelle de Saint-Jacques, ou plus communément de Saint-Jacquèmes, dans le voisinage de Saint-Nizier, était la chapelle du Consulat. Les premiers consuls s’y assemblèrent, et chaque année, le 15 décembre, ils assistaient à une messe solennelle du Saint-Esprit, avant l’élection des magistrats de la nouvelle année. On y faisait aussi, les dimanches et fêtes, une instruction pour les jeunes personnes de la paroisse Saint-Nizier, et l’on y desservait la Confrérie des Lyonnais qui avaient la dévotion de faire le pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle.

La chapelle de Saint-Roch, bâtie ensuite d’un vœu, à l’occasion de la peste qui désolait la ville (1577), était sur la colline de Saint-Just. Les Minimes la desservaient. Les processions des églises, du Consulat, et de plusieurs associations de la ville, se rendaient, en leur temps, dans cette chapelle. La royale compagnie des Pénitents de Notre-Dame-de-Confalon y avait fait bâtir un autel.

La chapelle de Saint-Pothin, à l’extrémité occidentale du plateau de la Croix-Rousse, était celle d’une maison de retraite ecclésiastique pour les prêtres âgés ou infirmes. Cette communauté fut dans la suite transférée à l’Île-Barbe.