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Page:Les confédérés vérolés suivis de La calotte renversée, Les enfants de sodome et Les fredaines lubriques de J.-F. Maury, 1873.djvu/38

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les confédérés

Mais il n’a pas seul l’honneur de partager avec son mari ses livides appas, les carabins de l’Hôtel-Dieu ont d’elle tout ce qu’ils veulent. C’est Stoupe qui paye, et qui comme électeur, a eu l’honneur de régaler les confédérés provinciaux qui se sont adonnés dans cette maison, pendant leur séjour à Paris. La dame n’a pas fait avec eux usage de la poudre atténuante qui garantit de la vérole. Elle a voulu que les chirurgiens gagnassent quelque chose au voyage de ces Messieurs à Paris.

Elliot, limonadière, rue Saint-Sévérin, grosse vache, qui a un cul et des tétasses d’une grosseur énorme. Son mari était un pauvre garçon menuisier qui avait beaucoup de peine à vivre ; pour se procurer une meilleure existence, elle fut trouver le curé de sa paroisse, qui lui imposa le Docteur, et lui fournit des fonds pour faire le commerce de limonadière ; elle ouvrit une boutique, et le curé la baisa jusqu’à ce qu’ayant fait un enfant, son con étant devenu trop large, il la laissa à qui voudrait la foutre. Quoique son mari soit un magot, le caprice du curé s’est tourné vers lui, et il l’encule à la place de sa femme. Elle s’en dédommage avec un grand garçon que le curé paie, parce que, quoique aristocrate, il ne veut pas que cette femme ait à se plaindre de lui.