cœur de soulager un malheureux ! Eh ! ne te restera-t-il pas encore trop pour tes péchés ?
Dans le moment passe ce boiteux, espèce d’évêque d’Autun, dont on est engoué. On s’adresse à lui ; même insolence. Mes amis, j’en suis au désespoir, la calotte est renversée, c’est-à-dire la bourse est vide. — Qu’appelles-tu, mes amis ? Va chercher ailleurs des amis, te voilà démasqué. Oh ! nous savons ta ruse. Tu as vu que le vent ne soufflait plus du côté de la calotte, tu l’as abandonnée, dans l’espérance de tirer bon parti des benêts de patriotes. Mais c’en est fait, la calotte est renversée, tout est fini, le règne des calotins est passé. Adieu, paniers, adieu, vendanges sont faites.
Le luron aurait, je crois, continué jusqu’à demain : Camarades, dit-il aux assistants, savez-vous ce que veut dire calotte renversée ? Cela signifie vendanges éparpillées, chacun aura sa part. — Bravo ! bravo ! et chacun fait chorus et chacun l’entraîne pour lui offrir le bon jus de la vendange. Ils boivent tous à la santé de la patrie, qui va refleurir aux dépens des calotins et des profits de la calotte renversée.