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Page:Les confédérés vérolés suivis de La calotte renversée, Les enfants de sodome et Les fredaines lubriques de J.-F. Maury, 1873.djvu/65

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de sodome

ma nièce, et j’ai introduit la cheville ouvrière jusque dans le fondement de mon palefrenier ; enfin, de tout ce qui m’entouroit, j’ai fait autant de bougres, de bardaches, bardachins, bardachinets ; voilà mes garants. J’y ai ajouté celui de démontrer que le concubinage n’étoit pas plus naturel que l’anti-physique, et que puisqu’il est de l’essence de tout homme libre de pouvoir tout ce qu’il veut, il doit être libre à chacun d’approfondir plus ou moins cette matière. Je ne doute pas, Messieurs, que les membres de cette auguste Assemblée ne soient pas parfaitement d’accord sur tous les points et les principes que je viens d’établir ; mais, suivant mon sentiment, il ne nous reste plus qu’à les ériger en lois, pour les faire connoître et respecter sur la terre des Francs, et probablement en faire adopter la constitution à l’Assemblé Nationale, parmi laquelle nous comptons tant des nôtres, pour l’annexer à celles qu’ils cherchent à retirer du sein des ténèbres. »

Ce discours terminé, il fallut s’occuper de chercher un vice-président et un secrétaire. L’abbé Aubert, lâche, faible, mol et efféminé, ne reçut que quelques coups de cul pour sa nomination ; mais cependant, eu égard à ses services, il fut élu provisoirement, et ce même abbé Duviquet fut nommé secrétaire. Tout paroissoit d’accord, lorsqu’un des membres, à qui la manière d’o-