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Page:Les confédérés vérolés suivis de La calotte renversée, Les enfants de sodome et Les fredaines lubriques de J.-F. Maury, 1873.djvu/90

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fredaines lubriques

forces épuisées par les plus sales jouissances.

Dans ces honnêtes couvents, où la plus modique rétribution reçoit en échange les baisers lascifs et impudiques d’une condylomisée, J.-F. Maury, aussi effronté qu’un jockey de fille entretenue, aussi impudent et aussi grossier que le Pourceaugnac vicomte de Mirabeau, et aussi dégoûtant qu’une marcheuse d’auprès de l’Oratoire, a souvent été l’objet des scènes désagréables, qui auroient mystifié tout autre que lui : ce sont ces scènes, jointes à d’autres, dont je vais former l’assemblage de ses fredaines lubriques.

Avant d’entrer dans le détail des aventures impudiques dont J.-F. Maury a été le héros dans la capitale, j’en vais esquisser une bien suffisante pour donner une idée précise de la paillardise de ce calotin, maintenant l’objet de toutes les conversations et de tous les mépris. J.-F. Maury, qui s’y reconnoîtra sans doute, se gardera bien d’en nier l’exposé. Je le connois, et tout coquin qu’il est, sur l’article de l’incontinence, il est d’une sincérité étonnante.

Sans m’amuser à tracer des époques, j’irai droit au fait, et vais apprendre à mes lecteurs comment et pourquoi ce bouc infect, ce satyre luxurieux reçut les premiers coups de bâton, qui l’ont aguerri, et qui lui ont