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chaque jour des preuves réelles de son obstination, et le gueux mourra, sans doute, comme Pierre-Augustin Caron de Beaumarchais, dans la peau d’un misérable.

Il renonça à la Montigny, ou plutôt aux gentillesses de ses filles d’amour ; mais sans renoncer à son goût déréglé pour les souillons publiques, et ce fut chez la Héquet qu’il tourna ses pas.

Panier, que tout Paris connoît aussi bien que moi pour le plus grand de tous les maquereaux, le plus infâme de tous les scélérats, même sans en excepter le duc d’Aig...... et bien d’autres ; ce Panier, dont le commerce se borne à vendre du rouge, des flacons, et de ces instruments connus dans le beau monde sous le nom de redingottes à l’anglaise et gond...., lesquels servent à préserver les voluptueux coureurs de taudions, des dangers des bubons et gonorrhées ; Panier, enfin, sur l’introduction de J.-F. Maury aux Rats de Chably, ou la Hequet, présidoit aux plaisirs publics.

Jusqu’à ce moment, J.-F. Maury ne s’est encore montré que comme un libertin, sans mœurs, sans principes, sans délicatesse ; on auroit encore pu passer sur ce défaut, s’il s’y fût borné ; toutes les fautes personnelles ne portent aucun préjudice à la société, et ne peuvent inspirer que le mépris. Mais J.-F. Maury, l’âme infectée de tous les vices, de tous les travers, vouloit ajouter à