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Page:Les douze journées érotiques de Mayeux, 1830.djvu/23

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Chapitre 3.



  Elle étalait ses robustes appas,
De son beau cul les voutes s’élevèrent.

 (Voltaire. La Pucelle)


Chaque héros a ses faiblesses, et l’historien fidèle doit les retracer comme leurs hauts-faits. César, Virgile, Thibouville, Alcibiade, Villars, Napoléon et tant d’autres que je citerais si j’avais de l’espace en sont-ils moins de grands hommes pour avoir eu toute leur vie le désir que Mayeux n’eut qu’un jour ?

Les hommes vulgaires sont fidèles à leurs maîtresses, l’homme vraiment adorable, et Mr. Mayeux est à la tête du genre, a trop de succès pour conserver une femme. Une jeune ouvrière, qui avait été séduite par lui, le rencontre et lui proteste qu’elle ne le quittera qu’après l’avoir possédé encore. C’est en vain que Mayeux allègue la promesse qu’il a faite de ne jamais rendre deux fois hommage au même autel ; trop délicat pour refuser une femme, il l’emmène chez un restaurateur. À la suite d’un ample dîner la belle découvre une paire de fesses faites au tour et ornées de ces deux aimables fossettes, où, nous dit-on, l’amour a mis les doigts en enculant sa mère. Mayeux est fort sur l’histoire. Il se rappelle ce trait ; il s’approche cependant du réceptacle ordinaire des plaisirs, mais l’amour l’égare et son énorme vit va fureter dans le trou voisin. Est-ce Mayeux s’adressant au garçon est-ce la belle qui redoute par derrière un sacrifice pareil à celui qu’elle a subi par devant, qui s’écrie : On n’entre pas, nom de D…!…!!