Page:Les douze journées érotiques de Mayeux, 1830.djvu/51

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Chapitre 10.



Que vouliez-vous qu’il fit contre trois                                                qu’il les foutit !!


J’aime les rapprochemens entre les grands hommes, et je comprends sous ce titre tous les hommes qu’une qualité éminente distingue. Un mot d’eux donne la mesure de leur génie et prouve qu’ils ont la connaissance de leur force. Bonaparte surtout, est renommé pour ces mots où se peignait sa grande âme. Eh ! bien, j’ai un mot de Mayeux et un mot tout à fait caractéristique.

La St. Ernest voulait faire un choix parmi trois jeunes beautés pour en orner la couche d’un fouteur en toge Magistrat à réquisitoires mais qui quittait volontiers le palais de Justice pour le palais du cul.

Mayeux fut invité à foutre celle qui mériterait le plus par ses formes et son talent cet insigne honneur. Il s’installe dans un large fauteuil et fait mettre, nues, devant lui les trois concurrentes ; les six têtons, les six fesses, les six cuisses, les trois cons et le reste sont tour-à-tour admirés, tatonnés, chatouillés, baisottés, suçottés. Dans l’attente du choix de ce nouveau Paris, les beautés se disputent des charmes et joutent à qui en découvrira de nouveaux. Tout à coup comme animé du feu sacré Mayeux impose silence : on attend et chacune croit emporter la pomme, et il laisse enfin tomber ce mot heureux qui le peint : Tonnerre de D…! je les foutrai toutes trois !…