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Page:Les douze journées érotiques de Mayeux, 1830.djvu/55

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Chapitre 11.



 Vous, ennemis du trou qui vesse
 Vénus à rouvert ses boxons !
 On nous disait : foutez en fesse.
 Nous avons dit : foutons en cons !
 Rassemblons les gouines éparses
 Vivent les gueuses et les farces !
  En avant ! courtons !
  Défonçons les cons
À grands coups de cul, de pine, de roustons
 Faisons cramper les garces !!

  (Parisienne travestie)


Mayeux ! c’est le caméléon de la volupté ; il prend toutes les formes qu’elle inspire pour contenter non-seulement ses sens, mais ceux aussi de la femme cent fois heureuse qui partage ses plaisirs. Qu’un Adonis se pavane sur un lit, grand comme un chêne et froid comme un marbre, quelle jouissance procure-t-il à celle qui l’admire ; mais Mayeux souple comme un gant, facile comme un écureuil pose dans un même moment sa pine dans une bouche et sa langue dans un con, et fait passer par tous les plaisirs celle qui le possède, hélas ! un seul instant et les femmes pourraient préférer à ce mouvement perpétuel de fouterie, à ce bonheur donné par un bossu, les caresses bourgeoises, froides et guindées d’un homme qu’on trouve superbe parceque sa colonne vertébrale est droite comme un I ! non, les gaillardes s’y connaissent ; elles prient, elles pressent, elle obsèdent Mayeux, et savent tout ce qu’il promet, tout ce qu’il peut tenir quand il leur dit avec un charme tout irrésistible : « Allons nous faire des scélératesses ! Nom de D…!!