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LA MORPIONÉIDE
Poème en deux chants et un prologue
DÉDICACE
À toi, mon vieil ami, cette farce en deux chants
Résumant le gros rire et les mots indécents.
Dans mes vers assez durs, rarement je caponne
Devant la crudité d’un mot à la Cambronne,
Et, s’il faut parler net, j’engage les mamans
À ne pas les laisser aux mains de leurs enfants.
PROLOGUE
Ils étaient cent ! Tous gros et gras comme des Carmes.
Loin des soucis mondains et des vaines alarmes,
Depuis sept ou huit jours leurs escadrons vainqueurs
Sondaient de mon pubis les chastes profondeurs.
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