Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/199

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Que la droite, moelleuse et doucement traînée,
Du genou remontant jusqu’au périnée,
Sur la cuisse, en dedans, se promène avec art ;
Ce sont passes qu’adore un fieffé paillard,
Tout ceci fait, mettez la queue en votre bouche ;
Prenez garde, surtout, qu’aucune dent la touche ;
Sucez de haut en bas cinq ou six fois le gland,
Avec sage lenteur, comme goûte un gourmand,
Laissez-le, lutinez, recommencez encore ;
Cette fois, attrapez, comme lorsque l’on dévore ;
De la langue effleurez, pour changer, les contours,
En ayant soin, parfois, de tourner au rebours.
Mais le vit, tout gonflé, par petits bonds s’élance :
À cet instant suprême où vient la jouissance,
Des lèvres relâchez un peu la pression.
Pour le foutre, n’ayez pas de répulsion ;
Avalez-le toujours. Femme qui se retire
Et puis vous laisse en plan. Oh ! l’on devrait l’occire !
Pour vous faire minette, il est des amateurs,
Mesdames, je le sais, soyez leurs instructeurs :
Pour se faire arranger chaque femme a sa mode,
Je crois donc superflu d’exposer ma méthode.

Plus d’un esprit, mal fait, et qui s’est cru fort sage,
De crime d’hérésie a traité l’enculage,
Est-ce dire pour cela qu’il faille y renoncer ?
Essayez, comparez, avant de prononcer.
Quant à moi, je vous dis :            Enculer ses maîtresses,
C’est leur montrer le cas qu’on fait de leurs deux fesses.
Les femmes aiment ça, sans l’avouer pourtant ;
Si d’elles on l’obtient, ce n’est qu’en insistant ;


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