Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/248

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couilles de son amant, s’apprête à les chatouiller et à réveiller en elle le sperme qui dort ; mais l’étudiant, qui n’a que deux coups à son arc, se soustrait brusquement à cette invitation, en sautant à bas du lit.)

L’ÉTUDIANT

Est-ce que je ne t’ai pas dit que j’avais à sortir ?

LA GRISETTE
(Étonnée.)

Non… Vois comme tu es cochon… Quand tu l’as fait, tu me renvoies !… C’est toujours la même chanson.

L’ÉTUDIANT

Puisque j’ai à sortir.

LA GRISETTE
(Toujours sur le lit et pleurant à chaudes larmes.)

Hi ! hi ! hi !… Hi ! hi !…

L’ÉTUDIANT
(Contrarié.)

Ah ! si tu pleures, nous allons joliment nous amuser.

LA GRISETTE
(Toujours pleurant.)

Moi qui comptais tant que nous sortirions ensemble !… hi !… hi !… hi !…

L’ÉTUDIANT
(Avec impatience.)

Puisque je te dis que j’ai une commission pour ma mère !


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