Page:Les filles de Loth et autres poèmes érotiques, 1933.djvu/42

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Quand un frais minois les arrête
Aussitôt ils lèvent la tête,
Voilà pourquoi nous les chantons,
Tous les internes,
Voilà pourquoi nous les chantons
Tous les internes de Tenon.

III

Si quelque gibier d’hôpital
Fait vibrer leur sens génital,
Aussitôt ils proposent la botte
Et chacun à son tour barbotte
Au fond des récipients profonds
Ah ! ces internes !
Au fond des récipients profonds !
Ah ! ces internes de Tenon.

IV

Mais l’amour trop près des fortifs
A besoin de préservatifs,
Parfois, ah ! destinée ingrate,
On se soigne au permanganate,
Sur leur malheureux sort pleurons,
Pauvres internes,
Sur leur malheureux sort pleurons,
Pauvres internes de Tenon.

V

Mais les malheurs heureusement
Ça passe très rapidement.
Et aussitôt l’on recommence
Sans souci de la chaude-lance.


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