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EN ARGONNE

À Sainte-Menehould et à Vouziers, le 2e et le 3e bataillons retrouvent la vie de caserne, tandis que le 1er, à Givry-en-Argonne, puis à Villers-en-Argonne (2e compagnie) organise le cantonnement où il séjournera pendant plusieurs mois.

Loin du danger, chacun attend maintenant patiemment l’heure du retour au foyer. Les classes les plus anciennes sont libérées dès le mois de mars tandis qu’arrivent des renforts des classes 1919 et 1920.

Les Allemands manifestant quelque indécision à signer le traité, le régiment est alerté, le 28 juin 1919, prêt à retourner vers le Rhin.

Le 1er bataillon s’embarque en chemin de fer à Givry-en-Argonne, mais le train qui l’emportait ne dépasse pas la première station, Villers-Daucourt.

Le traité de Versailles est signé, la paix tant attendue cette fois réelle.

Le train ramène le 1er bataillon à Givry-en-Argonne où il débarque en pleine nuit pour regagner ses cantonnements.

La démobilisation va maintenant s’accélérer et sera achevée au début de septembre.

Dès le 30 novembre 1918, le dépôt de Laval a regagné Compiègne où il procède aux opérations de démobilisation pour la région.