Le 13e Territorial est affecté au Service de l’arrière et des étapes ; il ne possède ni mitrailleuses, ni voitures, et a un approvisionnement de cartouches assez faible.
Du 25 au 26 août, la 3e compagnie est détachée à la garde de la voie ferrée de Compiègne à Estrées-Saint-Denis.
Le 28 sur l’ordre du Général commandant la Place de Compiègne, une compagnie garde la route de Margny, une la route de Clairoix et deux celle de Choisy-au-Bac.
Le 30, averti par un officier de l’État-Major anglais, dont le quartier général est à Compiègne depuis le 28, que les troupes anglaises non en force vont se retirer, le lieutenant-colonel prépare le départ du régiment. Il reçoit l’ordre de le rassembler à Senlis. Le régiment quitte Compiègne à 20 heures et arrive à Senlis le 31 à 18 heures ; deux compagnies sont aux avant-postes à Chamant.
Dans la journée du 31, le lieutenant Lechere a fait sauter le pont du chemin de fer sur l’Oise à Compiègne et dans la soirée, le lieutenant Ouachée le pont de Verberie.
Le régiment, après une marche de nuit, s’embarque en chemin de fer le 1er septembre à Chantilly ; il est transporté à Chartres, où il débarque le 2 et cantonne :
État-Major, Compagnie hors rang, 1er et 2e bataillons à Nogentle-Phaye (5 kilomètres à l’est de Chartres), 3e bataillon à Honville (5 kilomètres plus à l’est).
Le 12 septembre, le 1er bataillon, mis à la disposition du Service des étapes de la 6e armée part pour Villers-Cotterets.