Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/10

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 9 —


laine, brune, ravissante, au corsage exubérant et aux lèvres charnues, vit se précipiter dans ses bras toute cette jeunesse intrépide et après avoir fait disparaître les fatigues du voyage, on passa à table, où un plantureux souper allait satisfaire les appétits fougueux. Le festin fut d’une gaîté folle, les terrines de chevreuils et les pâtés de gibier disparaissaient d’une façon vertigineuse, le tout arrosé de nombreuses coupes de champagne.

Lorsque le thé fut servi, on apporta des cigarettes turques, et la dame du logis se leva en disant :

„Mes jeunesses, il est temps d’aller prendre un repos bien gagné. Ellen conduira ces messieurs dans leur chambre, et vous, Maria, vous accompagnerez ces demoiselles dans leur appartement.”

Quand Ellen eut introduit Percy et Robert, elle simula une retraite et sur l’ordre