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Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/104

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de l’énigme. Je vis en effet mon inconnu déplier mon mouchoir de dentelle, le porter à ses lèvres avec transport, aspirer son parfum avec volupté ! D’une main fébrile, je le vis entrouvrir son pantalon et sortir un membre rutilant de luxure ; avec délicatesse il l’entoura du précieux tissu, en fit une vraie poupée, et commença à se secouer avec rage. Aux soupirs qu’il poussait, aux spasmes qui l’agitaient, cet homme devait jouir d’une façon extraordinaire.

Profitant de l’extase, sous lequel l’avait plongé la jouissance, je m’élançais sur lui, lui arrachais mon mouchoir de dentelle (Dieu sait dans quel état !) et me sauvais en toute hâte.

Je pris congé des miens, prétextant une migraine, et rentrai précipitamment à notre domicile. Toute la nuit je fus rêveuse, et je me demandai quel plaisir un homme pouvait bien éprouver à jouir