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Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/118

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procédés de jouissance me sont restés agréables. Je ne suis pas demeuré exclusif, et la preuve est, que vous me voyez prosterné à vos genoux, prêt à adorer vos charmes.

— Oui, reprit la baronne, vous êtes un peu excusable ; le milieu dans lequel s’est passé cette scène prêtait à cet écart, car vous n’avez rien cherché, vous n’avez eu qu’à vous laisser faire ; je réserve donc mon jugement pour une aventure plus grave, et je lis dans vos yeux que vous ne m’avez pas tout dit.

— Oui, baronne, j’ai encore sur la conscience une bien vilaine histoire, mais je ne vous la raconterai que plus tard, lorsque je vous aurai narré les aventures du grand artiste, le fétichiste par excellence, celui qui est le plus beau cas parmi les amateurs du mouchoir de dentelle. Si vous n’êtes pas trop fatiguée, baronne, je vais commencer.