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Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/137

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menait amoureusement les mains sur ces beaux bras, remarquables par leur pureté de ligne, et, tout en pratiquant cette légère caresse, il cherchait, malgré lui, à s’emparer du mouchoir de la comtesse.

— Non, pas cela, dit-elle avec langueur, pas encore ; que cette première caresse, que cette première jouissance, je ne la doive qu’à moi-même. Que voulez-vous, je suis un peu jalouse, vous pouvez bien faire pour moi ce léger sacrifice, du reste vous ne perdrez rien pour attendre.

Tout en disant ces mots, la comtesse avait saisi la tête de Marcel entre ses deux mains, et lui appliquait, de ses deux lèvres parfumées, un frénétique baiser sur la bouche, en dardant entre ses lèvres sa petite langue agile. En même temps une main se dirigeait vers le défaut de la culotte ; deux doigts habiles firent voler les boutons, et surent mettre à l’air un byou, qu’elle brûlait de revoir. Tout en