Aller au contenu

Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/146

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 69 —


peut-être se satisfaire tout seul, lorsque la comtesse, reprenant ses sens, et se redressant sur la chaise-longue, vint le rappeler à la réalité.

Fine comme l’ambre et prompte comme l’éclair, elle avait aussitôt compris ce qui se passait dans le cerveau de l’artiste, et, lui enlevant prestement son mouchoir des mains :

— Qu’allez-vous faire sans moi, petit égoïste ?

Et de la main fine qui tenait le précieux objet, elle lui donna des petites tapes sur les joues, qui étaient plutôt une caresse qu’une correction.

— Allons, asseyez-vous là, petit polisson, puisque vous ne pouvez pas être sage plus longtemps ; nous allons vous mettre à la raison.

Elle s’assit au côté de Marcel, qu’elle avait fait allonger sur la chaise-longue, les jambes écartées.