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Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/186

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effaré, tout rouge, tout tremblant me regardait sans mot dire.

— Qu’est-ce ? dis-je, en entr’ouvant la porte à peine.

C’était Boissonnoide, mon ordonnance, qui venait de la part de l’adjudant, me demander, ce qu’il faillait faire des réservistes, pris la veille au bastion.

— Qu’on ne fasse rien, lui dis-je. Laissez-les en prison, jusqu’à l’appel de midi. J’enverrai le sous-lieutenant Georges de M..... leur faire une verte semonce.

De retour à Paris, Georges ne se montra pas ingrat à l’égard de son maître ; il vint me voir à plusieurs reprises, et me présenta à sa famille. Nous étions officiellement une paire d’amis, j’allais le voir, de temps à autre, dans sa chambre de l’avenue de Paris à Vincennes, une grande pièce, éclairée par trois fenêtres, et précédée d’un couloir. C’était peu luxueux,

  Le Fétichisme
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