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Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/25

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„cette partie de leur corps avait l’air de les faire souffrir ?”

„Je ne sais, ma pauvre Sara,” reprit Annie, „mais je me sens toute bouleversée et je sens, que je ne dormirai pas cette nuit, si je n’ai pas éprouvé quelques caresses. Mais hâtons-nous de nous dévêtir et de nous mettre dans notre lit.”

Lorsque les deux beautés furent toutes nues, pendant un instant elles se contemplèrent comme deux jouteuses, qui se mesurent. Puis, Annie saisissant de son bras gauche la taille de sa sœur, l’attira doucement à elle et se mit à lui baiser la nuque, à lui exciter les centres nerveux ; puis continuant avec un geste gracieux à lui faire un collier de ses caresses, elle arriva graduellement aux seins qui dressaient déjà leurs petites têtes, avides de volupté.

„Sont-ils assez polissons, au moins,”