Aller au contenu

Page:Les vacances au château – Le fétichisme en amour, 1907.djvu/94

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 17 —


„croyais voir dans vos yeux les lueurs de l’enfer, je croyais y lire le désir de vous repaître de ma chair, et c’est ce qui a motivé cette conduite, digne d’un pensionnaire de Charenton. Mais aujourd’hui, bien repentant, je viens humblement implorer mon pardon.

— Oh, que non pas ! reprit la baronne, comme nous savons bien mentir.

Ses regards se portaient en ce moment, sur la culotte de Raoul, qui, aux entrejambes dessinait un défaut bien compromettant. La baronne, dans un mouvement, laissa échapper son éventail, Raoul se baissa pour le ramasser, elle-même se baissa en même temps et les deux têtes arrivèrent à se frôler. Ce fut comme un choc électrique. Raoul saisit la main de la baronne, pour y déposer un baiser brûlant ; la baronne, folle de sensualité, saisit de ses deux mains la tête de Raoul

  Le Fétichisme
2