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Les veillées d’un fouteur, 1832, Bandeau de début de chapitre
Les veillées d’un fouteur, 1832, Bandeau de début de chapitre


INTRODUCTION.


Les chants que j’ai faits pour vous plaire,
Et qui vont vous être soumis,
Sont de nature assez légère.

Vous allez juger, mes amis,
Et m’excuser si l’on a su mieux faire.
Ils roulent sur les dieux, que tous nous adorons,
Les culs, les tétons de nos belles,
Les vits, les couilles et les cons,
Et les putains et les bordelles,
Et la grisette encore plus drôle qu’elles.
Si feu Piron, que j’ai bien imploré,

D’un tel ouvrage a béni l’arrivée.
Un sort heureux nous est donc réservé,
Nous avons la vogue assurée !

Fouteurs ! fouteuses réunies,
Ovous qui des cons et des vits
Usez jusques à perdre haleine,
Tenez ces chansons près de vous
Et qu’elles ayent pour but de vous mettre en veine !
Un couplet vous invite à foutre quelques coups !
Remerciez-moi de la peine.