Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/149

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LE CAPITAINE.

Les derniers ! (Il lui serre la main. Les deux femmes ont été embarquées dans le canot qui, par suite de l’engloutissement du navire, est à la hauteur du pont que la mer couvre déjà.)

FOGG, à Archibald.

Je vous les confie, Archibald !

ARCHIBALD.

Comptez sur moi !

(En ce moment, la passerelle est atteinte par la mer et le bâtiment s’engloutit lentement sous les flots. — Cri général. Un brouillard monte. — Changement à vue.)


TREIZIÈME TABLEAU

Une épave en mer.

Le brouillard se dissipe peu à peu et la scène représente la pleine mer. — Le brouillard reste encore suspendu vers le fond de la scène. — Demi-nuit.


Scène I

FIX, puis FOGG, PASSEPARTOUT.
(Au milieu de la scène, une hune qui surnage. Fogg est debout sur la hune.)
FOGG.

Par ici, monsieur. (Il lui tend ta main.)

FIX.

Monsieur, je vous remercie mille fois ! Ah ! monsieur Philéas Fogg ! bien obligé… Où sommes-nous donc ?

FOGG.

À deux milles au plus de la côte.

FIX.

Dans les eaux anglaises ?…

FOGG.

Oui !

FIX.

Alors, monsieur, j’accomplis mon mandat ! Vous êtes mon prisonnier.