Oh ! ne craignez rien !… je n’userai pas de votre promesse pour vous détourner de ce… lointain voyage !… Seulement, moi que vous avez deux fois sauvée, moi qui n’ai plus de famille, que rien n’attache à ce pays, qui n’ai pas ma patrie… où vous irez… j’irai !
Aouda !…
J’irai.
Eh bien, cette parole que vous me demandez… je vous la donne !
Bien !… Vous êtes ruiné, monsieur Fogg… et si pauvre que soit la dot que je possède… elle peut, avez-vous dit, servir de base à la fortune de l’homme que j’aimerai !… Vous serez cet homme-là, monsieur Fogg… Je vous aime !…
Aouda ! chère Aouda !…
(En ce moment, un tumulte se produit à l’extérieur, et la porte du fond s’ouvre avec violence.)
Scène IV
Ah ! monsieur… ah ! mon maître… je… je…
Ah ! mon ami !… ah ! mon cher Fogg… nous… nous…
Qu’y a-t-il ?
Il y a… il y a… que… que… Ah ! je ne peux pas parler… j’étouffe… C’est aujourd’hui dimanche ! monsieur, c’est…