Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/163

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NÉMÉA.

Lisez, monsieur… lisez.

ARCHIBALD, lisant.

« Vous avez un noble cœur, et le mien a compris votre généreux mensonge !… »

AOUDA, à Néméa.

Mais comment as-tu reconnu qu’il s’accusait faussement ?

NÉMÉA, simplement.

Je l’aimais toujours !

MARGARET.

Ah ! c’est gentil, ça !

PASSEPARTOUT.

Et mon maître ! Quelle joie ce sera pour lui d’apprendre !…

AOUDA.

Que ne pouvons-nous le rejoindre assez vite pour être témoins de son triomphe !

ARCHIBALD.

Nous le pouvons !

TOUS.

Comment ?

ARCHIBALD.

Il a pris la ligne du Sud !… Nous prendrons celle du Nord.

PASSEPARTOUT.

Mais l’heure du train est passée !…

ARCHIBALD.

Eh bien ! nous en ferons chauffer un pour nous ! Je veux agir une fois à la Philéas Fogg ! (Tous sortent. — Changement à vue.)