Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/205

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BOB, à Mulray.

J’aime mieux cela.

ARABELLE.

Vous savez coudre, tricoter, je suppose ?

BOB, minaudant.

Certainement, madame, je sais coudre, repasser, faire une épissure, prendre un riz… (À part.) Aïe !

MULRAY.

Maladroit !

ARABELLE.

Faire… une épissure… prendre un riz ?…

MULRAY.

Il veut dire… non, elle veut dire…

BOB, troublé.

Je veux dire… offrir… offrir un riz… au gras ou au maigre… ou tout autre objet de consommation !… (À part.) Je me fiche dedans !

ARABELLE.

Je dois vous prévenir que je pars pour un long voyage ! Vous ne redoutez pas le mal de mer ?

BOB.

Moi ! — Pas plus qu’un requin !…

ARABELLE, jetant un cri.

Oh ! jamais ce mot… Jamais !… jamais !

BOB, à Mulray.

Une fois à l’étranger, je file !

GLENARVAN, à Mulray, en redescendant.

Mulray !

MULRAY.

Milord !

GLENARVAN.

Faites appeler tout le monde.

MULRAY.

À l’instant, milord. (Il sort.)

ARABELLE.

Et moi, je vais faire disposer mes caisses sous la surveillance de mistress Rébecca ! À bientôt, mes enfants ! Suivez-moi, Rébecca… Venez, ma fille !… (On sort.)