Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/242

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PAGANEL.

Ne m’accablez pas, milady. Je me mets sans cesse à la torture, pour trouver à ce document un sens nouveau.

ARABELLE.

Et rien.

PAGANEL.

Rien. (Lisant.) « Capitaine Grant et son fils !… » (Mouvement de Ayrton et des autres.)

AYRTON, bas.

Que dit-il ?

PAGANEL, lisant toujours.

« Bal… austral… Britannia… »

AYRTON.

C’est bien de lui qu’il s’agit !… Écoutons !

PAGANEL.

« Britannia… austral… bal… »


Scène IV

Les Mêmes, WILSON, THALCAVE, ROBERT.
GLENARVAN.

Eh bien, mes amis ?

WILSON.

Rien, milord, aucun indice !

MARY.

Rien.

WILSON.

J’ai feuilleté, avec le plus grand soin, tous les registres de la marine !…

ROBERT.

J’ai interrogé tous les employés, tous les matelots !…

THALCAVE.

J’ai vu tous ceux de mes frères qui ont quitté nos forêts et nos pampas pour venir trafiquer dans ce pays !…

ROBERT.

Et personne n’a pu nous donner un seul mot d’espérance !