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NEUVIÈME TABLEAU

L’embouchure du Murray.


Scène I

GLENARVAN, MARY, ARABELLE, PAGANEL, ROBERT, THALCAVE, puis BOB et MULRAY amenant AYRTON, matelots.
GLENARVAN, étendant le bras vers la droite.

Regardez, regardez, Mary ! Le voilà notre cher Duncan, que nous avons cru perdu pour nous !

MARY.

Oui, Dieu soit loué !…

GLENARVAN, à Wilson.

Et ce misérable, qu’en avez-vous fait ?…

WILSON.

Le voilà, on l’amène !…

GLENARVAN, à Ayrton.

Approchez, répondez et ne tremblez pas.

AYRTON.

Pourquoi tremblerais-je ?… Qui donc oserait porter la main sur moi et attenter à ma vie ?… Je sais où est le capitaine Grant !

TOUS.

Ah !

GLENARVAN.

Eh bien, parlez, et nous, qui sommes les arbitres de votre sort, nous qui avons le droit de vous faire expier vos crimes, peut-être pourrons-nous vous accorder votre grâce et vous rendre la liberté !

AYRTON.

Grand merci, milord ! Mais pour discuter des conventions ou un marché, il convient de savoir qui, de vous ou de moi, est au pouvoir de l’autre !