Page:Les voyages au théâtre par A. D'Ennery et Jules Verne.djvu/414

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

vois la place où je vais te frapper, misérable ! Ah ! comme je vais bien te tuer !

IVAN, se redressant.

Soit ! mais tu me frapperas debout !… Je mourrai du moins en soldat !

STROGOFF.

En soldat, toi ?… Non. Tu vas mourir comme doit mourir un traître, à genoux ! Allons, à genoux ! pour expier l’outrage que tu m’as infligé ; à genoux ! pour avoir fait honteusement knouter ma mère ; à genoux ! pour avoir trahi ta patrie !… À genoux ! misérable ! à genoux !

(Ivan cherche à s’emparer du poignard pour un frapper Strogoff, et parvient à le lui prendre. Mais Strogoff lui saisit la main et la dirige de telle sorte qu’Ivan se frappe lui-même et tombe.)