Madame !
Non !
Aouda !
À la bonne heure ! Toujours… Toujours Aouda pour vous !… Et je veux, lorsque vous penserez à moi… si vous y pensez quelquefois…
Oh ! oui, j’ypenserai… (Froidement.) quelquefois.
Je veux, entendez-vous, être toujours présente à votre esprit telle que j’étais quand vous m’avez arrachée à cet horrible supplice. Je veux que vous vous disiez : Il y a là-bas une femme pour qui je me suis dévoué et dont la reconnaissance ne finira qu’avec la vie !
Je vous le promets, Aouda… oui… je vous promets, je vous affirme, je vous jure !… Ah ! si l’Excentric-Club me voyait !
Personne ne vous voit que moi seule, et vous pouvez être bon tout à votre aise !
Je ne suis pas bon… je suis excentrique.
Et moi je vous dis que vous avez un excellent cœur !
Un cœur ! un cœur ! tout le monde a un cœur… Moi je suis…
Excentrique. Je ne sais pas ce que cela signifie, monsieur Fogg, mais je vous défie bien de n’être pas un peu ému… en me disant : Adieu pour toujours, Aouda, pour toujours !
Adieu ! adieu !… pour… (Voyant entrer Corsican.) Voilà Corsican. (À part.) C’est la première fois qu’il arrive à propos !