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de Dovrdan.

admirer les effects, ils ſeroient contraints de les fermer, ſe cacher de luy, & ſe refugier dans les ſombres cauernes pource qu’ils ne pourroient ſouſtenir l’effort de ſes rayons ; il donne premierement vne certaine attente de ſon arriuée, par la diminution des tenebres, puis apres il enuoye l’agreable aurore qui doucement diſpoſe les yeux à ſupporter la grandeur de ſa lumiere. Ainſi en a-il eſté à Dourdan, ce bon Roy, ce Soleil de Iuſtice, n’y a pas voulu de prim-ſault paroiſtre en ſa majeſté, les eſprits encores languiſſants & abattus par les miſeres paſſées feuſſent demeurez ſtupides dans vne ſi grande abondance d’honneurs & inſenſibles aux aduantages qu’ils en euſſent receu, il luy a premierement donné certains augures de ſa

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