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de Dovrdan.

de coucher le lendemain dans Dourdan, afin de conſiderer plus à loiſir ſa ſituation, la pureté de l’air, la nature des eſprits, & recognoiſtre ſi le païs pourroit fournir à la diuerſité de ſes eſbatements. Ce fut alors que Dourdan ſe trouua eſſeuré de ſa bonne fortune, Il ſçauoit bien qu’il abondoit en tout ce qui pouuoit arreſter vn cœur royal, il n’en craignoit pas l’eſpreuue, au contraire la deſiroit, & ſe plaignoit que les ſiecles paſſez il auoit ſeulement eſté negligé pource qu’il n’auoit pas eſté cogneu. Le Roy y demeura trois iours, & y pratiqua tous ſes exercices ordinaires auſquels il trouua le païs fort diſpoſé : Le matin apres la Meſſe il ſ’entretenoit dans les armes faiſant faire l’exercice à ſes Mouſquetaires dans vn champ à la porte de la ville qui