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de Dovrdan.

ches, voire leur ſang, lors qu’il a eſté queſtion de les executer, que ſeroit choſe honteuſe & reprochable aux Chreſtiens qui ne ſont autheurs des loix, mais qui recognoiſſent les auoir receuës de Dieu qui leur en recommande l’execution & à laquelle ils ſ’obligent lors de leur ſacre, d’en vouloir vſer autrement, laiſſer le mal impuny, & ſ’abandonnants à vne compaſſion humaine, oublier leurs qualitez ſureminentes à cauſe deſquelles ils ſont eſleuez de la terre & deſia naturaliſez dans le Ciel. Ce ſont les raiſons qui empeſcherent le Roy de rien definir en ceſte affaire, quoy que pleine de commiſeration & que chacun l’en importunaſt, tant il auoit peur de bleſſer en rien le tiltre de Iuſte duquel il eſſaye par toutes ſes actions de ſe rendre digne.

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