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LA HARPE DE RUMENGOL

Salut, Vierge, ma tendre mère,
Voici le jour de votre beau pardon,
Dans votre église on ne voit
Que l’or, briller de tous côtés.

Le soleil n’est pas encore levé
Et, votre maison remplie de pèlerins,
Fait dire à tout le monde
Que vous êtes la Vierge de tout Remède.

Les pèlerins accourent à votre sanctuaire
Par longues files, en chantant vos louanges ;
Celui qui vient en pleurant,
S’en retourne en chantant.

Avant de vous faire mes adieux,
J’ai une grâce à vous demander :
Maintenez toujours votre main sacrée
Étendue sur les habitants de la Bretagne !

Je ne peux pas quitter d’ici.
Je voudrais toujours y rester ;
Cependant, il faut que je m’en aille.
Prenez moi la main pour me conduire !