C’est avec une satisfaction bien vive que j’ai lu les travaux que vous avez publiés jusqu’ici sur les oiseaux. Les observations personnelles, si nombreuses et si variées, que vous avez faites avec autant de patience que de sagacité sur ces intéressants volatiles, sur leurs mœurs, leurs habitudes et spécialement sur le rôle providentiel qu’ils remplissent, vous ont conduit à établir la théorie de l’élimination judicieusement déduite des faits que vous avez constatés.
Votre étude sur les nids des oiseaux n’est pas moins digne d’attention.
Ainsi vous nous avez initiés à beaucoup de faits intéressants, les uns complètement nouveaux, d’autres jusqu’ici imparfaitement observés ; vous avez exposé clairement des doctrines vraies et, j’aime à le croire, vous venez d’élever à la science un monument aussi durable qu’original.
Veuillez, cher Monsieur, agréer l’assurance de mes sentiments les plus dévoués.
Dans plusieurs publications, M. Lescuyer s’est occupé de l’étude des mœurs de nos oiseaux indigènes.
Ces travaux ont attiré l’attention de la Société. Les études comme celles faites par M. Lescuyer sont des guides précieux pour combattre les espèces nuisibles ou pour protéger celles qui profitent à l’agriculture.