sait, presque instantanée, c’est-à-dire de 300 millions de mètres (75,000 lieues) par seconde.
Le moment est-il venu de déterminer la vitesse du vol ? les faits recueillis sont-ils assez nombreux, assez concluants ?
Au moins peut-on constater que le vol répété, rapide, souple, soutenu, est un privilége qui a été accordé à l’oiseau seulement, parmi tous les animaux.
Remarquons-le encore, certains oiseaux ne sont pas moins bien partagés sous le rapport des autres moyens de locomotion.
L’Arabe monté sur son cheval ne peut atteindre l’autruche ; le rale poussin fuit avec tant de vitesse et d’adresse dans les herbages des marais, que les chasseurs lui ont donné le nom de crève-chien ; le cormoran poursuit le poisson au fond de l’eau avec la rapidité d’une flèche.
La mouette rieuse plonge dans l’eau jusqu’à deux minutes.
Grâce à sa vitesse incomparable, l’oiseau peut sans cesse multiplier ses explorations, chercher, trouver et atteindre les animaux qu’il a pour mission d’éliminer aussitôt que cela est nécessaire à l’intérêt de la production.
L’étude de ces faits nous ramène toujours, on le voit, à notre conclusion principale : c’est que l’oiseau est un admirable régulateur de l’élimination et que nous ne pouvons le remplacer par un autre agent.
Il est cependant un genre d’oiseaux dont les ailes sont sans plumes. Courtes et écailleuses, elles leur servent comme une seconde paire de rames. Elles